citations

"T'en as pas marre de trop penser?"

jeudi 17 décembre 2009

Creuse

Pris de sous les rayons du Soleil
Par une main vermeille
Je me réveille dans une caverne
Jamais vu l'Eden

Je brûle de ces rayons de Soleil qui ne me touche plus
Je pleur la lumière perdue
Volée lachement
Par la perfide nommée Temps

Ses accolytes au nombre de 24
Se rient de mon être et idôlatrent
La monstrueuse

Creuse mon ami, creuse
Tout est fini pour toi tu ne peux plus te battre

Ton visage fatigué, tes yeux cernés
Montrent ta proche destiné
Rends les armes, laisse ton corp meurtri
Se reposer comme promis

Une larme coule! que se passe t'il?
Ne te suffit tu pas de ces milliers de milles
Minutes; heures passées auprès de moi?
Trop n'est jamais assez tu vois

Ne te bats plus mon ami
Creuse creuse
Encore six mètres de vie.

BiBoui

dimanche 22 novembre 2009

Qu'il-y-a-t-il aujourdhui de plus qu'hier?
Du sable a coulé
Les lumières se sont éteintes puis rallumées
Des hommes sont morts par centaines
Comme chaque jour
Le train a roulé
J'ai pleuré, comme chaque jour
Que se passera-t-il de plus demain?
De l'eau sera coulée des chutes d'améthyste
Mon coeur se sera étteint
Puis rallumé... moins vif
Je serais mort, comme chaque jour
La Terre aura tremblée
Et tu aura pleuré seulement ce jour.

BiBoui

dimanche 3 mai 2009

Combien de Temps

Combien de temps,
Combien de temps me reste-t-il?
Donné abstraite...
Alors je te dirais ce que tu attends
Tout
Ce que tu veux entendre
Ne pas entendre
Peut être...
Un mot, une phrase, une tirade
Secondes, minutes, heures.
Ca prendra
Le temps qu'il faudra
Je te donnerai
Mon coeur
Mes dernières heures
Mon dernier amour
Avant mon dernier souffle
Après mon dernier pleur.

BiBoui

vendredi 17 avril 2009

Fermer les yeux pour ne pas laisser passer la réalité et garder ses rèves.
Boucher les oreilles pour ne pas laisser entrer la vérité et garder ses espérances.

BiBoui

vendredi 27 mars 2009

Tu dégueul la marre de mon corp
Tu es aveugle, sans le moindre meutre
Tu ne veux pas de ton amour
Tu ne cherche pas en moi
Cet homme beau et fort
Laisse ton imagination, coulée
Ton sang comme de l'eau
Au ruisseau
Je ne t'aime pas
Je ris de toi
Tu me fais de la peine mais je t'aime
Cours ne te retourne pas
Je ne respire pas une illumination de toi
Je te fais pleurer
Je te fais mourir
Et jamais tu ne rira
Mais ne t'en fais pas
Je ne serais pas long
à partir

BiBoui

mercredi 18 mars 2009

Pêcher vital, les yeux dans le soleil,
Couchés sur l'herbe grasse, réveil.

C'est le téléphone qui sonne.

Alors tes yeux rayonnent.
Des reflets, de glaces, transparent de lumières,
Il descend mais n'effleure pas la terre,
Un bleu Jaune nous maintiens couchés,
Une seule envie: à l'oreille te chuchoter
Les illusions, d'allusions à des beautés cachées.

..Ces quelques souffles de paroles rêvées.

Si ternes, tout taciturnes !
Blanc de neige, le Soleil métamorphosé en Lune.
Rieur dans la nuit, personne pour te voir
Glisser mes mains et ainsi, ta robe laissée choir.
C'est Dieu ® qui te juge sur un panneau
De ne pas avoir accepté l'anneau,
D'avoir fait couler la bière à flots.
Tu as succombé..


Nous reviendrons Dimanche... au parc des Prebendes.




Emile&Biboui

mercredi 4 mars 2009

La Crise

La crise, ce n’est pas un spectacle au 20h.

La crise, c’est devoir choisir entre payer ses médicaments et le loyer.

La crise, c’est le chômage après la fac.

La crise, c’est la précarité des jobs mal payés.

La crise, c’est déjà notre vie depuis trop longtemps.

Ca suffit !

Si on arrêtait de la subir ?

Maintenant, éteignons la télé, passons à l'action

Florent


Tout roule, tourne sous l'ivresse,
Notre embarcation s'embarquera t-elle pour un voyage naufragé ?
Les remous, les flots roses, remuent les entrailles
De la moire cérébrale de mon corps spectrale.

Je crache, dégueule, par dessus tout les bords,
Je marche, je cours, après cette peur qui me mord
Qui me tend sa main osseuse

Absence de vers et de strophe.

Décalqué dans la pluie, rate de porc
Ma couleur dégouline, mon malheur..
Dans tes mains. Tu prédis mon sort?

Lever les yeux, regarder l'horizon...souffrance
De voir les nuages arriver, tourner l'heure
Avancer l'avenir. J'en pleure.


Je crains voir au loin le matin.



Emile&Biboui

samedi 28 février 2009

Octobers Revolution

Sous le dogme de la terreur, sueur coule,
La neige crisse sous les pas rageux de la foule.
Modernité ne garantit pas Liberté,
La Souveraineté ne donne l'Egalité.

Sous les pavés, la fraternité qui fume,
Le souffle puissant de la révolution fait s'envoler l'autorité telle une plume.

Les réponses valables ne sont que celles qu'on cherche
Les Chants scandés donne l'Espoir recherché
Et qui, crache sur les icônes
Se retrouve en haut de la chaine de mort.



Biboui&Emile

vendredi 20 février 2009

Noyade

Je grave dans ma chair
J'écris sur mon cœur
La douleur qui m'oppresse à s'y plaire
Il est l'heure

Je regarde mon corps
Vide et mort
Je regrette la prison de mes propres chaines
J'aurais dû me laisser en plaine

La pomme n'aura plus de goût
Le réveil ne sera plus doux
Donnez moi l'amour
Un amour sans détour

Les langues s'entremêlent
Elles trompent
Elles déroutent
Elles mentent

Laissez moi retourner le sablier!
Donnez moi le passé
Mon chemin touche à sa fin
Agenouillé je joins les main

Faux, emporte la tristesse
Squelette, apporte la liberté
Mort, fait rêver
Rien que pour moi

Pur plaisir que de dormir
Grand délire que d'oublier
Au bonheur de pleurer
Je me résous

La F mange
Le H est mangé
La V est enterrée
Le A est ange déchu

Écoute la symphonie
Suis le rythme de la vie
Donne ma chérie,
Afin de dormir, un lit

Absence
D'espérance
Présence de
Souffrance

J'étais la barque
Sur l'eau
Je suis l'épave qui regarde
Sous le bateau



Pierre

dimanche 15 février 2009

Réalité rêvée

C'est en ce dur combat plein de rage
C'est sur ce chemin que je m'engage
Je ne veux plus de cage

Plus d'un a tenu ce langage
Plus d'un a échoué
Moi
Je vous y mets gage

Cela ne se fait plus aux votes
Cela n'est pas une révolte
Je vous le dis c'est une libération
Faite d'amour faite de passion
Fait de dévotion en la rébellion

Mon souhait est d'y croire
Ma fierté de le vouloir

Tête levée
Ferme je sens mon pied
Droite est ma pensée
Victorieuse sera mon idée
Il est temps de se lever

Là n'est pas un rêve
Là n'est pas une volonté brève
Oui je vous le dis
Votre liberté est en grève
Bientôt le bonheur n'aura plus de trêve

Aidez moi
Aidez vous
Retrouvez votre dignité
Désormais à vous de vous soulever

Vous allez voir
Bientôt sera le Grand Soir



BiBoui

samedi 14 février 2009

Tressaillir

Plume, simple, modernité
arrêt de conformité.
Morsure céleste de sensibilité,
envol de la liberté
les ordres dilués, troublés dans le vin,
les désordres, eux, ne manquent de pain.
Qui n'empêchera les pesticides,
de s'oublier, de tomber, de glisser dans le vide.
Chantez... hurlez : réveil.




Biboui&Emile ( cadavre exquis )

jeudi 5 février 2009

Cadavre exquis

Mon amour pour toi est décadent,
C'est lui qui me ballotte à travers vents.
Tempête cadavérique, pourrissante poisse pourrissante de mon corps
Est ton image qui détruit mon esprit

Je pleure, je te pleure, tu as déserté.
Tu es partout,... avec tout le monde
Mais nul part, perdue de mon regard.

Ma chair meurtrie à la lueur de ton fouet,
Ô joie que cela me procure, je jouis à ton toucher !

Et la douce musique nue de la nuit
Me fait rêver de ton corps, beau, luisant presque vénusien

Déploie tes ailes, que je sois misérable encore !
Déploie tes ailes afin que je puisse prier ta bienfaisance !

Et alors seulement, ma douleur immense
Me sera retirée, je vivrais ! Heureux et fier,
De seul attiser ma misère.

Emile & BiBoui

dimanche 25 janvier 2009

Oscar Grant

Nous sommes dans les premières lueurs de l'année 2009, le 1er Janvier pour être exact. Oscar Grant, homme de couleur de 22 ans et ses amis sont dans le métro de Oakland, Californie. Une bagarre éclate, Oscar est impliqué. La police ferroviaire ne tarde pas à faire cesser cette outrage à l'ordre public, vers 2h du matin. Oscar et quelques jeunes sont interpellés et menottés. Soudain Oscar tente un appel avec son téléphone portable. Un des policiers, d'origine mexicaine, le plaque violemment au sol aidé de l'un de ses collègues. Le policier sort son arme et lui loge une balle dans le dos.
Pourtant une foule s'était rassemblée, enragée par l'arrestation violente de la bande de jeunes. Des dizaines de personnes on filmé la scène. Choc des témoins. Ils se dispersent.

Oscar est mort ce soir, terrible jungle qu'est notre société.

Le violent jeune homme était donc armé d'un portable. Bien sur, les représentants de l'ordre et de la paix ont réagi violemment... n'est ce pas un fait que l'homme de couleur est avant tout un criminel..

Effectivement...on ne s'embête pas pour les noirs... ça se solde en démission... et on plaint le pauvre homme du poids de son erreur... on l'excusera.

Et c'est ce qui arriva... Le policier n'a pas encore été inquiété par la justice.


Et puis surtout bonne année Oakland! Plein de bavures et bonne santé!





Lëon



Pour Oscar Grant et tous
[ les autres

samedi 24 janvier 2009


Aujourd'hui, je vois un attroupement devant le palais de justice... quelque chose à voir avec Tarnac. pour ma part, je ne me souvenais plus de Tarnac, ..à part le mot terrorisme en tête.
Le sabotage de caténaire à Tarnac, ..infâme complot d'extrême gauche, qui s'en prend à l'économie. En prison, salauds !
C'était ça Tarnac. Seulement, il n'y a à ce jour toujours aucune preuves contre ces neuf jeunes gens accusés pour "association de malfaiteur en vue d'une organisation terroriste". Des citoyens en principe innocents face à la justice. Tout comme Dreyfus était juif, ces innocents sont rêveurs, intellectuellement et politiquement actifs, cela suffit pour qu'il soit trop tard pour envisager leurs innocence, même après qu'ils fussent libérés.

Mais devrait on réellement se surprendre ? Après tout, ce n'est que la démocratie commanditée par Sarkozy en 2009.
Voila le futur, un état oppressif, dont les gardiens de la paix font des descentes violentes dans les collèges en vue de "préventions contre la drogue". Une démocratie dans laquelle on n'accorde pas la parole aux députés de l'opposition, laisse tomber l'opinion publique. Une terre de fraternité dans lequel on bat des records d'expulsions de sans-papiers. Le pays de l'égalité ou l'intouchable président insulte ses concitoyens, sans soucis. Un impérial président qui s'augmente de 140% aux nez des personnes à qui il promet un logement décent.
Cette politique gouvernementale dépasse un capitalisme injuste pour jouer des cordes de la répression, de la peur..
Voila le futur, je pense à l'Empire Napoléonien, Vichy... tout ce qu'on dit hein.

Heureusement, il y a la télé. Une télévision présidentielle, mais bien sur, la suppression des publicités capitalistes qui prennent les gens pour des cons, les programmes culturels genre Ruquier...c'est une télé du peuple.
Évidemment, c'est elle qui l'entretient, c'est la société de consommation, de l'intoxication par des symboles qui dirigent le conscient humain pour faire croire à des besoins établis. C'est une télévision qui fait croire au pouvoir d'achat, elle ancre le peuple dans des désirs qui tuent une éventuelle réaction face à des injustices non désignées.
C'est pour cela que l'état brime, joue avec vos sous... mais il ne faut pas croire à ces prétextes, la démocratie signifie le pouvoir du peuple, le droit de réaction..

Ici, le droit de réaction est évident, je demande aux lecteurs de commenter les articles de ce blog, de façon à donner une proportion à ces propos.



Emile Dessin: Cabu

jeudi 22 janvier 2009

Nouvelles sur les réformes

Quelle bande de veinards ! Et oui, Nico a eu l'amabilité de recevoir, dans son petit 175 pièces du faubourg saint Honoré, de jeunes lycéens de Basse-Normandie très chanceux ! En effet, ils ont très bien mangé, notre ami Charles Dacquay, élève de 1ère pro a décrété en sortant de chez son pote Nico : "C'est très joli, la nourriture est excellente et le vin était vraiment sublime"... Je l'espère bien ! Il ne manquerai plus que ça ! Avec son augmentation de salaire (+140% ne l'oublions pas) Nico peut au moins se payer un bon cuisto ! Enfin bon c'est bien joli de savoir que Nico a du goût pour ce qui est question bouffe. Mais qu'en est-il de nos lycées? Et bien il en est ressortit qu'il faudra faire parler des réformes dans les lycées entre lycéens de chaque lycées (vous me suivez?) et ainsi aboutir sur un premier texte d'orientation qui sera validé par une réunion des représentants lycéens à Paris pour déboucher sur un deuxième texte qui regrouperait un avis général...à voir. A côté de ça, Darcos a déclaré, dans le Figaro de ce matin (22-01-2009), qu'il avait l'intention de créer 5000 poste de médiateurs, les médiateurs serviraient à réduire le taux d'absentéisme au lycée qui est de nos jours élevé à 4,5% (1 élève sur 20 sècherait les cours fréquemment) ...Oui... Et après ça on veut nous sucrer des profs ? C'est pour punir les méchants élèves qui allaient en manifs l'année dernière que notre cher ami Xavier nous colle des médiateurs au cul ? Ou peut être pour cacher sa brillante défaite face aux lycéens descendus dans les rues en 2008 ? Comme l'a très bien dit une grande du PS (ce n'est pas parce que je cite des paroles de socialistes que je le suis!) "Ce qui manque surtout à l'école, c'est les 30.000 postes que l'Etat a supprimés", en voila de beaux mots!
BiBoui

mercredi 21 janvier 2009

Go kid, go.


C'est quand même marrant, mais sur l'immensité de Myspace un groupe avait trouvé mon profil de tourangeau, il y a deux ans de ça. Jusque là, pas de quoi fanfaronner, sauf que, surprenant, le groupe est de NY, et que, encore plus surprenant, leurs musiques sont bien chouettes. Bears Repeating, puisqu'il faudra bien le(s) nommer.
Dans le temps, il n'avait (tout seul) qu'un myspace tout nu avec deux morceaux, téléchargeables (siouplait!), enregistrés très cheap, avec un piste cassettes et un micro Auchan (j'aime bien les parenthèses) .
Mais le "truc" était là.
Particulièrement un morceau, eleven eleven, une guitare pincée, un synthé joué à un doigt, et déjà cette voix, chevrotante et mélancolique.
J'avais aimé, écouté, observé, et puis, un peu délaissé.
Il y a quelques semaines, Oh surprise ! Six morceaux on-line, et un 7 titres classieux, First Things First, à télécharger librement. Line up tout nouveau, un batteur, et des invités.
Première écoute, une bonne claque.
Un Go Kid Go sublime. Guitare répétitive, au groove envoutant à ma gauche, batterie posée, parfaitement calée aux differentes parties à ma droite, synthé à deux doigts, et puis toujours cette voix merde !
Une reprise du "Wet and Rusting" de Menomena, bien tournée, suivit de Oh! : voix bien superposées, toujours cette batterie, variée, valorisant le morceau.Un Doctors, à l'ambiance faite de cris d'enfants, une batterie faite de cuisses. 225, mélodique à souhait, avec ses paroles adolescentes. Push Pull, et pour finir Oh to be Young Again, avec une voix rappelant largement le fausset de Jonsi (Sigur Ros) sur Svefn-g-Englar.
Donc bon, un album d'une Pop-Indie envoûtante à souhait, à écouter en automne, quand il fait beau.

Écouter.
Télécharger (zip).
maxime.

mardi 20 janvier 2009

L'inauguration

Levez-vous damnés de la Terre ! Le monde va changer de base ! Nous sommes ici au début d'une histoire de jeunes lycéens, sans doute des rêveurs, peut être des utopistes, mais irrémédiablement des révoltés, en marge du système qui leur est imposé, qu'ils subissent au quotidien. Le Grand Soir est le moyen qu'ils ont trouvé afin de crier, de hurler, dénoncer cet état qui devient progressivement répressif. Ces jeunes lycéens sont les représentant de cette masse révolutionnaire qui compose la jeunesse française, oui je dis "révolutionnaire", je n'ai plus peur de donner un nom à ce mouvement qui est existant depuis la nuit des temps. N'ayez plus peur de citer ce qui est! Je n'ai plus peur, ils n'ont plus peur ! Ce n'est pas à nous d'avoir peur de ce mot qui est REVOLUTION, ce sont les cochons qui exploitent, les cochons qui oppressent, les cochons qui privent, les cochons qui soumettent, les cochons qui manipulent, les cochons qui s'engraissent, oui ! C'est à eux d'avoir peur maintenant que le peuple ne craint plus de prononcer le mot libérateur. Oui cochons, tremblez ! Tremblez comme le sol tremble au rythme de nos pas ! C'est l'irruption de la fin, foule esclave, debout !

BiBoui.